Le vaudou est la religion nationale haïtienne, qui signifie « Esprit-Dieu » dans la langue ancienne.
Cette religion a existé entre le 16e et le 19e siècle comme un mélange de traditions ouest-africaines, de catholicisme romain et de franc-maçonnerie.
La propagation rapide du vaudou, due en partie à la traite transatlantique des esclaves et à sa suppression par l’Église catholique, a donné naissance à un mélange unique d’éléments monothéistes (Bondju) et polythéistes (Iwas multiples).
Dans le vaudou, les prêtres masculins (oungan) et féminins (manbo) dirigent les rituels, les consultations et les guérisons après des années d’initiations secrètes, ce qui leur confère un rôle social et politique important.
Ces prêtres vaudous sont assistés par une congrégation dévouée qui les aide à accomplir toute une série de tâches rituelles, depuis la danse et le chant jusqu’au sacrifice d’animaux.
Dans le vaudou, il est essentiel de nourrir les lwa, avec des offrandes telles qu’un repas sec (manje sek) composé de céréales, de fruits et de légumes, qui précèdent de simples prières.
Les vaudouisants se rassemblent dans un ounfò, où les oungan et les manbo dirigent des rituels avec des tambours, des danses et des chants pour entrer en transe et permettre aux Iwa de communiquer.
Au cours de ces rituels vaudous, des rituels animaliers sont pratiqués pour transférer l’énergie vitale des animaux aux lwa, renforçant ainsi le pouvoir divin.
« Dix cents ou cinq cents, tout le monde peut acheter
Le vaudou sous toutes ses formes
Elle avait des potions et des lotions, des herbes et des feuilles de tanna
Garanti pour vous époustoufler » (strophe de
La reine des sorcières de la Nouvelle-Orléans)
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